Biographie

Né à Pointe-Noire au Congo Brazzaville, Jean Pierre Makosso vit au Canada depuis 2001. Amoureux passionné de la langue française, il la loue et la célèbre dans sa poésie.

« Mes réponses m'arrivent dans la langue française, cette langue que j'ai dans ma langue, au bout de mes lèvres, dans la bouche entre mes dents, que je ne cache pas dans ma poche, et qui de tout temps danse sur mon palais » (tiré du livre francophonîquement vôtre aux éditions Dédicaces)

  Pour lui, la langue française semble si belle qu'elle est comme une danse, sitôt parlée, même avant d'être écrite.

Poète, écrivain, conteur, il a publié aux Éditions Dédicaces (Montréal) et L'Harmattan (France). Son dernier recueil de poèmes, Cantiques pour Sainte Marie Mère Thérèse, est paru en 2023 aux Impliqués/Éditeur (France), où l'image de la mère est transposée dans un triptyque poétique : une série de trois recueils sur un sujet commun qui explore tous les rôles d'une mère.

Entrevue

Lisiez-vous de la poésie quand vous étiez à l'école ? Y a-t-il un poème en particulier dont vous vous souvenez ?

Ah, ça oui. J'ai lu mon premier poème au cours préparatoire première année. C'était si beau ! Je ne l'ai jamais oublié :

« Viens j'ai des fruits d'or, J'ai des roses, Je remplirai tes petits bras, Je te dirai de belles choses, Et peut-être tu souriras. » – Victor Hugo

Plus tard, j'ai adoré « Le bateau ivre » de Rimbaud. 

Quand avez-vous commencé à écrire de la poésie ? Et quand avez-vous commencé à vous considérer poète ?

Dès mon jeune âge, dix ans, douze ans peut-être. Mon père aimait nous donner des conseils et ma mère adorait nous conter des histoires d'animaux et moi enfant quand je me retirais dans ma chambre la nuit, je traduisais les conseils de mon père et les contes de ma mère en français. Les conseils de mon père étaient ma poésie et les contes de ma mère étaient ma prose. 

La première fois que je me suis considéré poète c'était en 2002, lorsque Radio Canada m'a demandé d'écrire des billets d'humeur que je devais présenter chaque matin à la radio. Cela a duré une année. Et lorsque plus tard j'ai publié ces billets d'humeur et que j'ai vu mon nom sur la page d'un livre alors j'ai dit : "Enfin, je suis poète". J'ai envoyé le livre à mes parents. mes frères l'ont lu. Et tous étaient fiers de moi. Mon père et ma mère surtout. Ils ont reconnu leur touche littéraire. J'étais content.

Comment voyez-vous le « travail » des poètes ?

C'est un travail créatif qui demande observation et inspiration. Le poète doit bien choisir ses mots tout en utilisant des symboles et des métaphores, comme les conseils de mon père. Il doit surtout bien réviser et perfectionner ses poèmes afin d'y trouver l'efficacité et la beauté dans ses oeuvres. Il doit être sensible et émotionnel et doit posséder les deux plus grandes choses qui font de lui un POÈTE : L'IMAGINATION FERTILE et LA MAÎTRISE DE LA LANGUE. 

Si vous avez un poème dans notre anthologie, qu’est-ce qui vous a inspiré lors de son écriture ?

Désolé, je ne sais pas de quelle anthologie il s'agit. J'ai des poèmes dans d'autres anthologies.  

Si vous deviez choisir un poème à mémoriser dans notre anthologie, lequel serait-ce ?

N/A

Je ne sais toujours pas de quelle anthologie il s'agit. 

Publications

Titre(s) du ou des poème(s)
Silence(p.60) ; Crois en la Nature (p.62)
Titre
Cantiques pour Sainte Marie Mère Thérèse
Maison d'édition
Les Impliqués/Éditeur
Date
2023
Type de publication
Recueil
Titre(s) du ou des poème(s)
Rien que de la poussière (p.18); Rien qu'une âme (p.19); Rien qu'un brin de rien (p.21)
Titre
Rien
Maison d'édition
Dédicaces
Date
2018
Type de publication
Recueil
Titre(s) du ou des poème(s)
Les Orphelins (p.17); Ascension (p.21); Foi et Espoir (p.22)
Titre
Oeuvres humaines
Maison d'édition
Dédicaces
Date
2010
Type de publication
Recueil
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